Heavy Lungs, c’est le punk désinhibé à l’anglaise. Avec leur dernier EP « Measure », le batteur George Garratt, le guitariste Oliver Southgate, le chanteur Danny Nedelko et le bassiste James Minchall nous replongent instantanément et sauvagement dans les années 80-90. Formé en 2017, le groupe de Bristol communique une puissance brute par une attaque sonore féroce qui contraste avec le sarcasme humoristique des textes. Bien connu pour ses lives brutes et intenses, Heavy Lungs ne laisse personne en sortir indemne!
NDH, c’est la DJ Hirma Ndayiziga qui nous vient directement du collectif Zagaza, formé de cinq artistes africaines de Suisse Romande. Dans ses mix, elle cherche à nous faire découvrir des musiques, à nous interpeller par son mélange de styles variés, opposés ou complémentaires, et surtout à éveiller notre mémoire musicale. En Suisse, elle a écrémé les scènes alternatives emblématiques de Genève, Lausanne ou Zurich, mais aussi plusieurs clubs d’Europe et s’est récemment produite au Ghana et en Arabie saoudite. Sa devise: que la foule se sente SEXY quand elle mixe, en écoutant ses sets principalement basés sur les rythmiques afro, avec comme référence le hip hop et petit à petit de la drum’n’ bass et de la jersey.
Scénographie imaginée et réalisée en collaboration avec Club Katel.
Avec son dernier album « Hello Future Me », Emilie Zoé s’impose comme révélation rock et arpente les scènes d’ici et d’ailleurs, avec ses chansons composées comme des lettres envoyées au futur. Derrière cet album autoproduit, on retrouve Louis Jucker et Nicolas Pittet avec des arrangements soignés qui soulignent la profondeur des morceaux. Plaisir augmenté, l’EP « Hello Future Me – The Companion » complète ce chef-d’œuvre avec de nouveaux titres envoûtants qui explorent l’imaginaire rock. Sur scène c’est Fred Bürki qui l’accompagne pour un moment de live intense à vivre au moins une fois dans sa vie.
Le duo anglais formé de Laura-Mary Carter et Steven Ansell, deux musicien.ne.s underground originaires de Brighton, était déjà venu à JVAL en 2014. Avec 10 ans de complicité en plus, les voilà de retour avec un nouvel album qui honore leurs racines punk rock. Fruit de leur travail, celui-ci a abouti à une forme de court métrage intitulé « Ghosts on tape » inspiré de leur goût commun pour les docu-réalités de meurtriers en série et de leur singularité musicale. Blood Red Shoes ne cesse de nous surprendre et de nous ravir!
Fondé en 2021, DISOSS est un collectif de jeunes passionnés de musique électronique ayant une affinité particulière pour la fast-techno moderne. Les quatre dj affectionnent les soirées où liberté et bonnes énergies viennent sublimer un lieu unique, tel les jardins du JVAL.
Tant à l’aise devant un écran de sérigraphie que derrière des platines, Jennifer Siegriest est 1000 Balles et co-actionnaire de Kakakids Records, dans lesquels elle produit des disques et des cassettes. Ses sets oscillent entre wave(s), électronique et proto dancehall. Le même soir, Dj Chacha mixera aussi, dans son style inimitable.
Autoproclamé “musique botanique et romantique”, Odezenne raisonne dans les oreilles du public depuis 2007. Le trio français scande l’histoire fragile de l’existence au travers de chansons où les mots s’entrechoquent. Avec “1200 mètres en tout”, le groupe vient de signer son cinquième album. On y retrouve notamment le single “Hardcore”, sorti pendant la pandémie, et dont le clip a été réalisé avec plus de 5’000 heures de rushs de fans confinés. C’est ça la marque de fabrique Odezenne: raconter le quotidien, avec une émotion ciselée, un rap qui bouscule, et toujours avec son public.
Pour ceux qui connaissent l’histoire de notre nom, l’affiche est un retour aux sources: le cheval, dit en bon vaudois «le j’val». Mais attention, exclu d’avoir un coup de retard! Pour cette affiche 2018, EMPHASE a voulu damer le pion aux critiques faciles: sur le thème de la partie d’échec, notre cheval fringant sera prêt à danser sur les sonorités et styles des différents groupes au programme. Car oui, l’affiche sera animée sur la plupart des supports, tels les réseaux sociaux. Il se murmure même qu’une expérience en réalité augmentée se prépare en coulisses…
Nous remercions chaleureusement les designers d’Emphase pour leur travail inspiré et leur utilisation créative de nouvelles méthodes de visualisation.
En dix concerts, la programmation du festival dessine cette année une sorte de voyage dans le temps en évoquant plusieurs grandes époques du rock, d’hier à aujourd’hui.
Le jeudi se fera le reflet d’un retour aux sources et débutera avec le blues roots du duo lausannois The Two. Puis ce sera le retour très attendu des Genevois Duck Duck Grey Duck avec leur rock’n’roll surf-soul sixties. La soirée se terminera avec la sensation italienne du moment, le songwriter à l’irrésistible voix de crooner, Fil Bo Riva.
Vendredi, le rock rencontrera la folk et les années 2000 avec la Lausannoise Emilie Zoé et son univers doux-amer. En seconde partie, le duo Tessinois Peter Kernel remontera sur la scène du JVAL avec son rock indé post-pop primaire et un nouvel album. Et pour clore la soirée en beauté, le Britannique L.A. Salami, qui n’a rien à voir avec la charcuterie, mais plutôt avec les initiales d’un jeune auteur-compositeur prometteur au rock lo-fi parfumé d’americana.
Samedi, le rock frôlera le futur en fusionnant avec l’alternative R&B Folktronica charmeuse et enivrante du Nyonnais Fabe Gryphin. Les Normands Concrete Knives allieront le punk à des sonorités world asiatiques et africaines, tandis que les beats implacables des Parisiens Bagarre feront la part belle à l’électro dans un cocktail musical qui devrait faire danser les Jvaliers jusqu’au bout de la nuit.
NOUVEAUTÉS
Le festival 2018 ouvrira ses portes un soir plus tôt, le mercredi 29 août, pour le vernissage de Telescope, le nouvel album des genevois de Quiet Island, à savourer les pieds en éventail lors de cette soirée gratuite.
Côté restauration, après le succès du cochon à la broche l’an dernier, le JVAL continue l’aventure avec Luis Zuzarte et Felipe Raup de SENS Foodculture. Ces brillants cuisiniers proposeront cette année du boeuf cuit sous terre au domaine, une première.